Les chaudières sont un élément central dans une chaufferie. Son rôle est de chauffer le fluide caloporteur dans le réseau hydraulique.

Une chaudière est composée:

  • D’un brûleur dont le rôle est de mélanger le combustible. (gaz, bois, fioul, granulé…) et l’air. (le comburant pour ceux à qui cela rappelle quelque chose) pour obtenir une bonne combustion.
  • D’un corps de chauffe dont le rôle est de capter la chaleur. (ie: calories) et de la rediffuser, soit au fluide caloporteur qui stocke la stocke. La diffuse dans le réseau (vos appartements) , soit au réseau d’eau chaude sanitaire.

Le fluide effectue une boucle dans le réseau pour revenir au point de départ et se recharger en calories.

La puissance des chaudières dépend:

  • De la taille et du type de bâtiment dans lequel on se trouve
  • Du type de technologie utilisée
  • De la performance intrinsèque de la chaudière (son rendement)

Compliqué ? Pas d’inquiétude, c’est le travail de votre exploitant et du bureau d’étude qui vous accompagne !

Il est donc important de vérifier le dimensionnement des circulateurs. De penser à installer des circulateurs à vitesse variable qui s’adaptent aux besoins des utilisateurs.

En conclusion, ne vous inquiétez pas des aspects techniques complexes de la régulation. Et du dimensionnement de votre système de chauffage. Votre exploitant et le bureau d'étude seront là pour vous guider à chaque étape du processus. Grâce à leur expertise, vous pourrez bénéficier d'une installation de chauffage optimisée. Econome en énergie et parfaitement adaptée à vos besoins spécifiques. Alors, n'hésitez pas à vous appuyer sur leur savoir-faire. Pour obtenir un système de chauffage performant et efficace dans votre bâtiment !

Conformément à la directive européenne, il est obligatoire pour les immeubles équipés de chauffage collectif d’avoir une Individualisation des frais de chauffage. L’objectif est de répartir équitablement les charges et d’impliquer les copropriétaires afin qu’ils réduisent leur consommation.

Date limite d’application
Elle est fonction de la consommation en chauffage de l’immeuble:

  • Supérieure à 120 kWh/m² – obligation en vigueur depuis 2018
  • Entre 80 et 120 kWh/m² – 25 octobre 2020
  • Inférieure à 80 kWh/m² – aucune obligation

Sanction
Jusque 1500€ par an et par logement jusqu’à ce que le bâtiment soit conforme

Il existe 3 exceptions

  • Etablissements hôteliers et logements-foyers
  • Bâtiments dans lesquels il est techniquement impossible d’installer des équipements de comptage
  • Immeubles pour lesquels le coût d’installation de compteurs dépasse les économies réalisables

Les différents types de comptage

Le Compteur d’énergie thermique (CET)

Généralement situé en gaine palière, le CET calcule la consommation de chauffage en mesurant le différentiel de température de l’eau entre l’entrée et la sortie d’un lot

D’une manière générale, l’individualisation des frais de chauffage a un impact direct sur les consommations de chauffage des copropriétaires. Pour autant, ces consommations doivent être suivies dans le temps par la copropriété car on observe parfois une reprise des mauvaises habitudes à moyen terme. Le meilleur impact que l’on peut avoir reste quand même dans le suivi des bonnes pratiques de consommation. Mais cela fera l’objet d’un autre post !

En résumé, l'individualisation des frais de chauffage est un pas important vers une gestion énergétique plus responsable et durable dans les copropriétés. Cependant, cela ne représente qu'un premier pas, et un engagement continu en faveur des bonnes pratiques de consommation est nécessaire pour un impact positif à long terme.

les principaux contrats d’exploitation

Il y a quelques temps, nous vous avons parlé des différents postes de facturation des contrats d’exploitation. Cette semaine nous allons un peu plus loin pour vous parler plus précisément des types de contrats d’exploitation. D’une manière générale, tous les contrats contiennent un poste P2, parfois du P3. La réelle différence réside dans le fait que le P1 est inclus ou non dans le forfait.

Marché « Prestation & Forfait »

C’est le marché le plus simple et moins coûteux. Il consiste en un simple contrat de maintenance (P2). Parfois le contrat peut inclure une clause de P3. La copropriété est en charge de la gestion du combustible (P1)

+ Il  de  n’y a pas risque pour la copropriété de sortir des tarifs régulés sans en être avertie (car elle est elle-même responsable de l’achat de son énergie)

 Si le contrat est trop négocié par la copropriété il y a souvent des manques dans l’exploitation 

Marché Forfait :

En plus du poste P2 classique, le P1 est réglé forfaitairement, indépendamment des conditions climatiques.

+ La copropriété connait ses charges de combustible à l’avance quelque soit la rigueur de l’hiver.

– Il est impossible de mettre en place des clauses d’intéressement. Ce type de contrat nécessite aussi une réelle compétence du côté de la copropriété pour estimer le besoin au plus juste.

Marché «à Température»

En plus du poste P2 classique, ce contrat est dérivé du marché forfait à cela prêt qu’il est corrigé en fonction des conditions climatiques.

+ La copropriété a une visibilité sur ses charges de combustible et a une notion de l’impact du climat sur la consommation.         

– Il est impossible de mettre en place des clauses d’intéressement. Ce type de contrat nécessite aussi une réelle compétence du côté de la copropriété pour estimer le besoin au plus juste.

Marché Comptage :

En plus du poste P2 classique, le P1 est réglé en fonction de la quantité de chaleur fournie mesurée par comptage. La consommation est réelle ; la quantité de combustible est mesurée en sortie d’émetteur (chaudière, échangeur) par un compteur d’énergie.

+ La consommation reflète réellement la rigueur de l’hiver et le comportement des usagers. Il existe une contrainte supplémentaire pour l’exploitant qui doit surveiller le rendement de son installation. Enfin les efforts faits par les usagers dans la gestion de leur consommation leur sont immédiatement profitables.

 Sans clause d’intéressement et/ou sans contrôle des températures ambiantes, le P1 peut très vite dériver. Par ailleurs, il faut s’assurer que le bon rendement de l’ensemble de l’installation soit assuré par l’exploitant et que le contrat soit réajusté en cas de remplacement de l’équipement de production.

Marché Combustible & Prestation :

En plus du poste P2 classique, le combustible est vendu à un prix unitaire par unité de mesure avant émetteur (chaudière, échangeur).

Le combustible reste propriété de la copropriété qui en confie la gestion à l’exploitant. La consommation reflète réellement la rigueur de l’hiver et le comportement des usagers. Les efforts faits par les usagers dans la gestion de leur consommation leur sont immédiatement profitables.

– L’exploitant n’est pas incité à améliorer le rendement des chaudières (car rémunéré sur le combustible entrant, et non sortant).

Véritable cauchemar pour bon nombre de copropriétaires et parfois même pour les gestionnaires, Walterre a décidé de faire une série de mini articles pour tout vous expliquer sur les contrats d’exploitation de chauffage. Aujourd’hui, on vous parle des postes de facturation les plus courants; les fameux P1, P2 et P3.
Avant tout il faut repartir des bases : pour qu’une chaufferie puisse fonctionner et garantir le confort des occupants, trois choses sont fondamentales :

  • Une chaufferie en état de marche – P2
  • Du combustible – P1
  • Un remplacement des pièces défectueuses – P3

Les postes de facturation répondent à ces besoins. Ils sont comptabilisés de manières différentes et prennent le nom de P2 pour le contrat de maintenance, P1 quand la société de maintenance fournit le combustible et P3 quand un remplacement des pièces et une garantie sont provisionnés à l’avance. Attention il ne s’agit pas de contrat en tant que tel mais de postes de facturation.

Le poste de facturation P2:

Une chose est commune à tous les bâtiments avec chaudière collective ; ils ont tous un contrat de maintenance. C’est le métier de l’exploitant de chauffage. Le P2 contient :

  • A minima le contrôle et entretien annuel (>400 kW).
  • Si les compétences le permettent une maintenance préventive.
  • En fonction des spécificités de l’accord, une conduite et surveillance de l’installation (mise en marche, réglages consignes…).
  • Inclus ou non un dépannage de l’installation en cas de panne.

Le poste P2 joue souvent le rôle de variable d’ajustement dans les contrats d’exploitation. Si vous cherchez à avoir une installation performante et pérenne, c’est au contraire un des postes qu’il faut privilégier.

Le poste de facturation P1 :

On parle de P1 quand l’exploitant de chauffage fournit le combustible. L’exploitant s’occupe directement des modalités du contrat de gestion qu’il inclut dans son contrat d’exploitation. Ce contrat à l’avantage de limiter le nombre d’interlocuteurs ainsi que la charge administrative pour le gestionnaire. En revanche, Il est nécessaire de faire attention aux nombreuses clauses possibles (qui feront l’objet d’un autre article) et au prix proposé par rapport au standard du marché.
Les informations clefs et obligations liées au P1 qui doivent (ou devraient) être disponibles pour le gestionnaire et les copropriétaires sont:

  • Suivi des consommations.
  • Analyse des écarts.
  • Suivi des stocks.
  • Approvisionnements réguliers.
  • Suivi de la qualité des combustibles.
  • Nettoyage des installations de stockage et de transfert.

Le contrat P1 est lié à des conditions de marché, faites jouer la concurrence !

Le poste de facturation P3 :

Le P3 a pour vocation de gérer l’imprévu. En début de période, la copropriété s’accorde sur le périmètre des pièces qui seront à changer sur une période de temps définie et les potentielles pannes contre lesquelles elle veut se couvrir. Un montant est voté, la copropriété se charge ensuite de provisionner ces dépenses en les lissant dans le temps. En général le poste P3 inclut les points suivants :

  • Remplacement des matériels vétustes ainsi que dommages d’usure.
  • Grosses réparations.
  • Main d’œuvre & fourniture.
  • Remplacement des organes à l’identique.

Cette gestion provisionnelle des dépenses peut être très utile surtout quand la copropriété est financièrement fragile.

Attention cependant aux modalités de fin de contrat qui encadrent le reversement des primes non utilisées. Par ailleurs une attention particulière doit être portée au P2 car même si le P3 permet une gestion prévisionnelle des dépenses, une mauvaise exploitation va générer des pannes supplémentaires non prévues causant surcoût financier, incompréhension et frustration des copropriétaires.

D’autres postes de facturation moins fréquents ne sont pas abordés dans cet article mais existent. 

Une différence de température entre les locaux est souvent symptomatique d’un mauvais équilibrage des réseaux. Il faut regarder L'équilibrage hydraulique des réseaux. Bien que la cause de ce différentiel de température puisse être autre. (isolation, huisserie ou exposition au soleil différente entre les locaux), il peut être rectifié grâce à un équilibrage. Celui ci consiste essentiellement à réguler les débits d’eau alimentant les différents émetteurs de l’immeuble.

Au-delà de répondre à une problématique d’inconfort, l’équilibrage permet aussi d’économiser entre 10 et 20% d’énergie. On distingue principalement deux types d’équilibrage.

L’équilibrage statique

L'équilibrage hydraulique des réseaux, des installations à débit constant en ce qui concerne les anciennes installations. Permet de garantir uniquement le bon débit en régime nominal . Lorsque les besoins baisent et que les organes de régulations se ferment, les débits sont à nouveau déséquilibrés.

L’équilibrage dynamique

Dans les installations récentes à débit variable, un équilibrage dynamique est nécessaire. Grâce à un compensateur actif en plus des prises de pression. Les vannes d’équilibrage dynamiques sont capables d’adapter la perte de charge qu’elles génèrent en fonction du débit les traversant. L’équilibrage est ainsi garanti pour tous les régimes de fonctionnement de l’installation.

Pour résumer, l’opération d’équilibrage consiste à générer des pertes de charge dans les circuits les plus favorisés. (de manière générale les plus proches du circulateur) à l’aide de vannes d’équilibrage. Les émetteurs éloignés disposent donc d’un débit suffisant pour garantir le confort. Tandis qu’un sur-débit est évité dans les émetteurs proches du circulateur. (évitant ainsi des retours trop chauds, néfastes pour l’efficacité des chaudières à condensation).

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