La chaudière est essentielle dans une installation de chauffage central. Son rôle est de chauffer le fluide caloporteur pour distribuer la chaleur dans les appartements. Elle se compose d'un brûleur et d'un corps de chauffe. Le brûleur mélange le combustible avec l'air pour une combustion optimale, tandis que le corps de chauffe capte et diffuse les calories. Le fluide circule en boucle pour maintenir une température constante dans toutes les pièces.

La puissance de la chaudière dépend de plusieurs facteurs, tels que la taille et le type du bâtiment, la technologie utilisée et sa performance intrinsèque. Un dimensionnement précis est crucial pour un fonctionnement optimal, réalisé par l'exploitant et le bureau d'étude.

Vérifier le dimensionnement des circulateurs et opter pour des modèles à vitesse variable s'adapte aux besoins des utilisateurs, optimisant le rendement et réduisant la consommation d'énergie.

En conclusion, le dimensionnement précis de la chaudière et des circulateurs est essentiel. Pour garantir un fonctionnement optimal de l'installation de chauffage. Cela permet d'assurer un confort thermique adéquat pour les occupants. Tout en optimisant l'efficacité énergétique et en réduisant les coûts d'exploitation. Pour réaliser ce dimensionnement, il est recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés. Tels que l'exploitant et le bureau d'étude, qui sauront prendre en compte tous les facteurs pertinents. Pour assurer la performance et la durabilité du système de chauffage.

Surdimensionner une chaudière peut sembler être une solution pratique pour répondre à des besoins énergétiques importants. Cependant, cela peut avoir un impact négatif sur la pérennité et le rendement de votre installation, en plus d'engendrer des coûts supplémentaires. En effet, la plupart des chaudières à condensation peuvent moduler leur puissance jusqu'à 20% de leur capacité maximale, ce qui signifie qu'une chaudière surdimensionnée fonctionnera en mode "Tout ou rien" pour répondre à des besoins énergétiques très faibles. Cela entraînera des cycles courts, qui sont préjudiciables à l'ensemble de l'installation.

Les conséquences du surdimensionnement d'une chaudière sont multiples. Techniquement, les démarrages et les arrêts répétés impliquent une usure prématurée des composants, réduisant ainsi la durée de vie de la chaudière. Pendant ces cycles, la production d'imbrûlés va encrasser la chaudière, diminuant ainsi son rendement global. En outre, les pertes à l'arrêt et par pré-ventilation proportionnelles à la puissance de la chaudière sont augmentées.

Sur le plan environnemental, la chaudière produit davantage de substances toxiques telles que le monoxyde de carbone, les suies, NOx et COV lors des allumages et des arrêts répétés (jusqu'à 6 fois plus de démarrages). Construire une chaudière plus puissante demande également plus d'énergie, ce qui a un impact sur l'empreinte carbone de l'installation.

Enfin, sur le plan financier, surdimensionner une chaudière entraîne des coûts supplémentaires à l'achat, mais également pour les coûts annexes tels que les conduits de cheminée plus gros et les coûts de maintenance plus élevés. En résumé, le surdimensionnement d'une chaudière peut entraîner des coûts de maintenance plus élevés, une réduction de la durée de vie de la chaudière et une augmentation des rejets de substances néfastes dans l'atmosphère.

Les chaudières sont un élément central dans une chaufferie. Son rôle est de chauffer le fluide caloporteur dans le réseau hydraulique.

Une chaudière est composée:

  • D’un brûleur dont le rôle est de mélanger le combustible. (gaz, bois, fioul, granulé…) et l’air. (le comburant pour ceux à qui cela rappelle quelque chose) pour obtenir une bonne combustion.
  • D’un corps de chauffe dont le rôle est de capter la chaleur. (ie: calories) et de la rediffuser, soit au fluide caloporteur qui stocke la stocke. La diffuse dans le réseau (vos appartements) , soit au réseau d’eau chaude sanitaire.

Le fluide effectue une boucle dans le réseau pour revenir au point de départ et se recharger en calories.

La puissance des chaudières dépend:

  • De la taille et du type de bâtiment dans lequel on se trouve
  • Du type de technologie utilisée
  • De la performance intrinsèque de la chaudière (son rendement)

Compliqué ? Pas d’inquiétude, c’est le travail de votre exploitant et du bureau d’étude qui vous accompagne !

Il est donc important de vérifier le dimensionnement des circulateurs. De penser à installer des circulateurs à vitesse variable qui s’adaptent aux besoins des utilisateurs.

En conclusion, ne vous inquiétez pas des aspects techniques complexes de la régulation. Et du dimensionnement de votre système de chauffage. Votre exploitant et le bureau d'étude seront là pour vous guider à chaque étape du processus. Grâce à leur expertise, vous pourrez bénéficier d'une installation de chauffage optimisée. Econome en énergie et parfaitement adaptée à vos besoins spécifiques. Alors, n'hésitez pas à vous appuyer sur leur savoir-faire. Pour obtenir un système de chauffage performant et efficace dans votre bâtiment !

Conformément à la directive européenne, il est obligatoire pour les immeubles équipés de chauffage collectif d’avoir une Individualisation des frais de chauffage. L’objectif est de répartir équitablement les charges et d’impliquer les copropriétaires afin qu’ils réduisent leur consommation.

Date limite d’application
Elle est fonction de la consommation en chauffage de l’immeuble:

  • Supérieure à 120 kWh/m² – obligation en vigueur depuis 2018
  • Entre 80 et 120 kWh/m² – 25 octobre 2020
  • Inférieure à 80 kWh/m² – aucune obligation

Sanction
Jusque 1500€ par an et par logement jusqu’à ce que le bâtiment soit conforme

Il existe 3 exceptions

  • Etablissements hôteliers et logements-foyers
  • Bâtiments dans lesquels il est techniquement impossible d’installer des équipements de comptage
  • Immeubles pour lesquels le coût d’installation de compteurs dépasse les économies réalisables

Les différents types de comptage

Le Compteur d’énergie thermique (CET)

Généralement situé en gaine palière, le CET calcule la consommation de chauffage en mesurant le différentiel de température de l’eau entre l’entrée et la sortie d’un lot

D’une manière générale, l’individualisation des frais de chauffage a un impact direct sur les consommations de chauffage des copropriétaires. Pour autant, ces consommations doivent être suivies dans le temps par la copropriété car on observe parfois une reprise des mauvaises habitudes à moyen terme. Le meilleur impact que l’on peut avoir reste quand même dans le suivi des bonnes pratiques de consommation. Mais cela fera l’objet d’un autre post !

En résumé, l'individualisation des frais de chauffage est un pas important vers une gestion énergétique plus responsable et durable dans les copropriétés. Cependant, cela ne représente qu'un premier pas, et un engagement continu en faveur des bonnes pratiques de consommation est nécessaire pour un impact positif à long terme.

les principaux contrats d’exploitation

Il y a quelques temps, nous vous avons parlé des différents postes de facturation des contrats d’exploitation. Cette semaine nous allons un peu plus loin pour vous parler plus précisément des types de contrats d’exploitation. D’une manière générale, tous les contrats contiennent un poste P2, parfois du P3. La réelle différence réside dans le fait que le P1 est inclus ou non dans le forfait.

Marché « Prestation & Forfait »

C’est le marché le plus simple et moins coûteux. Il consiste en un simple contrat de maintenance (P2). Parfois le contrat peut inclure une clause de P3. La copropriété est en charge de la gestion du combustible (P1)

+ Il  de  n’y a pas risque pour la copropriété de sortir des tarifs régulés sans en être avertie (car elle est elle-même responsable de l’achat de son énergie)

 Si le contrat est trop négocié par la copropriété il y a souvent des manques dans l’exploitation 

Marché Forfait :

En plus du poste P2 classique, le P1 est réglé forfaitairement, indépendamment des conditions climatiques.

+ La copropriété connait ses charges de combustible à l’avance quelque soit la rigueur de l’hiver.

– Il est impossible de mettre en place des clauses d’intéressement. Ce type de contrat nécessite aussi une réelle compétence du côté de la copropriété pour estimer le besoin au plus juste.

Marché «à Température»

En plus du poste P2 classique, ce contrat est dérivé du marché forfait à cela prêt qu’il est corrigé en fonction des conditions climatiques.

+ La copropriété a une visibilité sur ses charges de combustible et a une notion de l’impact du climat sur la consommation.         

– Il est impossible de mettre en place des clauses d’intéressement. Ce type de contrat nécessite aussi une réelle compétence du côté de la copropriété pour estimer le besoin au plus juste.

Marché Comptage :

En plus du poste P2 classique, le P1 est réglé en fonction de la quantité de chaleur fournie mesurée par comptage. La consommation est réelle ; la quantité de combustible est mesurée en sortie d’émetteur (chaudière, échangeur) par un compteur d’énergie.

+ La consommation reflète réellement la rigueur de l’hiver et le comportement des usagers. Il existe une contrainte supplémentaire pour l’exploitant qui doit surveiller le rendement de son installation. Enfin les efforts faits par les usagers dans la gestion de leur consommation leur sont immédiatement profitables.

 Sans clause d’intéressement et/ou sans contrôle des températures ambiantes, le P1 peut très vite dériver. Par ailleurs, il faut s’assurer que le bon rendement de l’ensemble de l’installation soit assuré par l’exploitant et que le contrat soit réajusté en cas de remplacement de l’équipement de production.

Marché Combustible & Prestation :

En plus du poste P2 classique, le combustible est vendu à un prix unitaire par unité de mesure avant émetteur (chaudière, échangeur).

Le combustible reste propriété de la copropriété qui en confie la gestion à l’exploitant. La consommation reflète réellement la rigueur de l’hiver et le comportement des usagers. Les efforts faits par les usagers dans la gestion de leur consommation leur sont immédiatement profitables.

– L’exploitant n’est pas incité à améliorer le rendement des chaudières (car rémunéré sur le combustible entrant, et non sortant).

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